En vertu du Protocole relatif aux restes explosifs de guerre (protocole additionnel V à la convention de 1980 sur Certaines Armes Classiques) conclu en novembre 2003, les parties à un conflit armé sont tenues de prendre des actions concrètes afin de réduire les risques inhérents aux restes de guerre (dépollution et mesures correctives). Si ce protocole vise à apporter une solution efficace, il faut des années, sinon des décennies, pour localiser et éliminer ces restes explosifs de guerre. Ainsi, en Europe, plusieurs pays font encore face au danger des munitions non explosées de la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, dans le Nord Pas de Calais, chaque année, entre 100 et 120 tonnes de munitions sont ramassées dans la région, à ce rythme, il faudrait encore 500 à 700 ans de travail pour dépolluer la totalité des sols. Même après des conflits de courte durée, les REG constituent un problème majeur. Dans la région du Kosovo, les REG ont tué ou blessé près d’un demi-millier de personnes au cours de l’année qui a suivi la fin du conflit.
Les personnes qui survivent à un accident souffrent en général de multiples blessures (amputation, brûlures, perte de la vue ou de l’ouïe). Elles sont souvent difficiles à soigner et nécessitent des connaissances chirurgicales précises, qu’il est souvent rare de rencontrer dans la pratique médicale civile. Dans de nombreuses régions du monde touchées par ce problème, les systèmes de soins et de santé ne sont pas adaptés ou sont inexistants. Par ailleurs, dans bien des cas, ni les victimes, ni les familles ne peuvent assumer le coût des soins, de l’équipement et les services de rééducation.
Au-delà du coût humain, les REG ont un impact sur le plan socio-économique. Dans les régions affectées, la pollution des sols par des munitions non explosées constitue un frein au développement. La reconstruction est retardée voire impossible et les populations ne peuvent regagner leur zone d’habitation. Les espaces et infrastructures publics, les maisons et les routes ne sont pas sûres. Enfin, l’agriculture est aussi gravement affectée par la présence des REG car la pollution des terres diminue la capacité des communautés à assurer leur propre subsistance.
La découverte de ce type d’engin comporte de très nombreux risques. Il convient de se faire assister par des professionnels de la dépollution pyrotechnique et du déminage, seuls habilités à éliminer la menace explosive. Les équipes de Geomines, constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou de démineurs de l’Armée de terre, sont spécialisés sur l’ensemble des missions liées à la sécurisation et à la dépollution de restes explosifs de guerre. Ils organisent et réalisent des travaux de détection, de neutralisation, d’enlèvement et de destruction de mines, obus, bombes, munitions, explosifs ou engins suspects.
Geomines a acquis une solide expérience dans de nombreuses régions du monde polluées par des restes explosifs de guerre. Nous intervenons rapidement avec des solutions adaptées, afin de restaurer la sécurité des zones touchées par la menace pyrotechnique. Nos actions permettent de restituer une terre sans risque, de baisser substantiellement le nombre d’accidents et de garantir la sécurité individuelle des populations. Entre 2019 et 2021, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m² ont été diagnostiqués à travers le monde.
Geomines a développé plusieurs expertises :
Que vous soyez des institutions publiques, des entreprises de bureaux, des sociétés portuaires ou autres, n’hésitez pas à faire appel à Geomines pour la destruction des restes explosifs de guerre. Pour cela, nous sommes à même intervenir, même dans des zones à risque.