La guerre du Vietnam c’est 600 000 missions de bombardement au-dessus du Laos c’est-à-dire un bombardement toutes les 8 minutes pendant 9 ans. Aujourd’hui on estime à près de 80 millions de sous-munitions qui n’ont pas explosé à l’impact. 10 des 18 provinces du pays sont considérées comme “sévèrement contaminées”.
Les BASM sont composées d’un conteneur, tel un obus, regroupant des projectiles explosifs, de taille plus réduite, dites “sous-munitions”. Elles sont larguées par voie aérienne ou tirées par voie terrestre. Supposées être des armes d’attaque, elles sont imprécises, et touchent inévitablement des zones civiles. De plus, 5 à 40 % des sous-munitions n’explosent pas à l’impact, et se transforment dès lors en mines antipersonnel constituant une menace durable. Au moindre contact, elles mutilent, brûlent grièvement ou tuent.
Le 29 mai 2008 a été adopté un traité interdisant les armes à sous-munitions. Cette Convention sur les armes à sous-munitions (appelée aussi Traité d’Oslo) est entrée en vigueur en 2010 et est devenue la norme internationale en matière d’interdiction des bombes à sous-munitions.
Depuis la fin de la guerre en 1975, les BASM font toujours des victimes au Laos. Selon Handicap International, 98 % des victimes recensées sont des civils et près d’un tiers sont des enfants, les bombes à sous-munitions pouvant ressembler à des jouets ou à de petites balles. Au Laos, depuis la fin de la guerre, près de 25 000 personnes ont été tuées ou blessées dans un accident d’explosif. Si les nombreuses sensibilisations menées par le gouvernement et les ONG ont permis de réduire les accidents, elles ne suffisent pas à éliminer le risque pyrotechnique au Laos. Les opérations de dépollution sont donc essentielles et indispensables. De nombreuses missions de déminage seront encore nécessaires afin de venir à bout des tonnes de restes de guerre enfouis dans les sols du Laos. Selon certaines estimations, la dépollution complète du pays serait possible d’ici à la fin du siècle, au rythme actuel des missions de déminage.
Geomines est une entreprise spécialisée en déminage et munitions non explosées. Grâce à nos capacités techniques et notre expérience, nous intervenons sur toutes les opérations de dépollution aux munitions non explosées. En 2010-2011 nous avons réalisé une mission de déminage et de destruction de munitions à Taïwan, sur les îles de Nangan et de Beigan. Pendant 8 mois, les experts de Geomines ont déminé 310 654m² de terre et détruit 18 107 munitions, dont 17 986 mines antipersonnel, 6 mines antichar et 115 UXO/UXB. Au total, entre 2019 et 2021, Geomines a mené plus de 900 opérations de dépollution pyrotechnique et plus de 8 millions de m² ont été diagnostiqués à travers le monde.
Les équipes de Geomines, constituées d’anciens plongeurs-démineurs de la Marine nationale ou de démineurs de l’Armée de terre, interviennent en France et à l’international afin d’atténuer la menace explosive.
Si vous souhaitez davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.
Créée en 2002, Geomines vous accompagne tout au long du processus de dépollution pyrotechnique avec un large panel de prestations adaptées à vos besoins. Nos services vont de l’étude historique à la destruction de munitions en passant par l’établissement de protocoles et de consignes de sécurité. Toutes nos opérations de détection, d’enlèvement et de destruction des munitions non explosées réalisées par l’équipe de Geomines sont certifiées ISO 9001, gage de qualité et de sécurité.