La pollution pyrotechnique concerne tous les types de munitions, qu’elles aient été tirées (munitions d’artillerie, mortiers, roquettes, missiles, torpilles), larguées (bombes, sous-munitions, mines marines), lancées (grenades) ou posées (mines terrestres). En raison de la complexité de leur mécanisme de mise à feu et de leurs conditions de mise en œuvre, un pourcentage important des munitions utilisées lors de conflits n'a pas détoné.
Tout ou partie de ces munitions sont susceptibles d’être retrouvées sur d'anciennes zones de combat, des sites militaires ou d’essais et plus généralement sur toute infrastructure présentant un intérêt stratégique lors d’un conflit telles que les zones ferroviaires, ports maritimes et fluviaux, aéroports, dépôts à carburant ou encore les centres de stockage.
Les effets du temps sur ces munitions engendrent une lente dégradation de leurs composants, ne faisant qu’accroître leur potentielle dangerosité.